Né le 6 octobre 1919 à La Roche-sur-Yon.

Père : Louis Mignonneau, palefrenier, boucher.

Mère : Georgette Martin.

Un frère : Gérard.

Domicilié 49 boulevard Castelnau.

Décédé à Lille le 7 août 1944.

Guy Mignonneau fait sa scolarité aux Sables, puis à La Roche-sur-Yon à partir de la 4^e. Après le bac, il prépare à Paris l’École militaire de Saint-Cyr. La déclaration de guerre en septembre 1939 le pousse à s’engager à l’école des chars de combat de Versailles. Après la capitulation de juin 1940, il décide de quitter la France, mais échoue par deux fois. En 1942, il réussit à rejoindre la 2^e Division blindée du Général Leclerc dans la région de Tripoli, en Libye. Après la campagne de Tunisie, il se porte volontaire pour des missions secrètes en France occupée où il est plusieurs fois parachuté. Alors qu’il est affecté comme lieutenant au plan Sussex en Angleterre, de Gaulle demande à le rencontrer. Parachuté le 20 juillet 1944 dans le nord de la France, il dirige un réseau de renseignements à Cassel, sous différents pseudonymes, dont en dernier M. Martin. Chargé de mission de première classe aux FFC, il accomplit des missions spéciales pour la libération de Lille. Au cours de l’une d’elles, le 7 août 1944, alors qu’il se dirige vers l’Institut Diderot, il est arrêté par la Gestapo. Il tente de s’enfuir mais, blessé par un agent de la Gestapo, il est transporté à l’hôpital Calmette. Il y meurt le soir-même après un interrogatoire.

Son corps est rapatrié en mai 1946, lorsque sa famille retrouvera enfin sa sépulture. Ses obsèques ont lieu aux Sables d’Olonne le 22 mai.

Membre des Forces françaises combattantes, cité par le roi d’Angleterre, il est élevé au grade de capitaine et reçoit la Légion d’Honneur, le 30 octobre 1947, à titre posthume.