Alfred, Eugène, Paul, Jean ROUX

roux a 41 x 55 mm regard à droiteNé le 23 novembre 1908 à la Chaume, 6 rue du Moulin.

Père : Eugène Roux, marin, chef guetteur au Sémaphore.

Mère : Berthe Brandy.

Un frère et trois sœurs aînés : Eugénie, Henriette, Eugène et Paule.

Marié à Odette Loisit.

Un enfant : Line.

Profession : instituteur.

Décédé à la Roche-sur-Yon le 29 juin 1943.

 

Militant syndicaliste, responsables des Jeunesses communistes aux Sables d’Olonne, libre-penseur, espérantiste, l’instituteur Alfred Roux est très actif notamment pendant le Front populaire. Il est signalé dès 1940 comme « dangereux extrémiste » dans un rapport de l’Instruction publique. En poste à Aziré-de-Benet dans le Sud Vendée, il est contacté en janvier 1941 par Baptiste, un responsable du Parti communiste des Deux-Sèvres. Il s’engage dans la Résistance politique avec son épouse Odette. Ils constituent un « triangle » avec leur voisin Yves Renaud. Il diffuse tout d’abord des tracts répercutant des articles de l’Humanité clandestine, aidé par les cheminots de la Roche-sur-Yon et de Niort. Puis début 1942, on leur confie la responsabilité d’une imprimerie clandestine installée à leur domicile. Ils fabriquent un journal, L’instituteur patriote, qu’Alfred Roux distribue la nuit avec son voisin. Arrêté sur dénonciation après la classe, le 12 mars 1943, par des policiers français de la SPAC, il est interrogé au commissariat de Niort, puis incarcéré à la prison de Fontenay-le-Comte. Il est transféré le 16 avril à la prison militaire allemande de la Roche-sur-Yon. Il y meurt le 29 juin après trois jours d’interrogatoire.

Alfred Roux sera inhumé à l’ancien cimetière de la Chaume, rue des Fusiliers marins.