Né le 18 mai 1924 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).
Père : Alcide, Eugène, Victor Gabaret, électricien.
Mère : Madeleine, Henriette Paquereau, commerçante.
Un frère et une sœur aînés : Raymond et Jeanne.
Domicilié 35 rue des Halles, Les Sables d’Olonne.
Étudiant.
Décédé à Saint-Herblain le 29 juin 1944,
(Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).
En 1938, Alcide Gabaret est élève à l’école Livet à Nantes, dans la promotion 1938-1942. Arrêté une première fois en 1941 en possession de tracts, il est incarcéré à la prison La Fayette à Nantes, du 11 février au 5 mars. En avril 1943, il tente de rejoindre son frère qui sert dans l’armée d’Afrique, mais ne parvient pas à franchir la frontière espagnole et échappe de peu à une nouvelle arrestation. De retour aux Sables, réfractaire au STO lors de l’appel de la classe 44 en janvier, il se porte volontaire au sein des FFI le 1er juin. Il rejoint le maquis de Saffré (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), maquis faiblement armé constitué essentiellement de jeunes peu expérimentés et dans l’attente d’un parachutage d’armes. Le 28 juin 1944, les trois cents maquisards sont encerclés par deux mille soldats allemands, épaulés par des miliciens. Treize Résistants sont tués, trente-cinq capturés, parmi lesquels Alcide Gabaret. Il est de nouveau emprisonné à Nantes, puis emmené le lendemain au château de la Bouvardière à Saint-Herblain, où siège le Tribunal militaire de la Feldkommandantur 518 de Nantes. Il est condamné à mort comme « franc-tireur » le 29 juin avec vingt-six de ses camarades et sera fusillé le soir-même à 23 h 04. Il a juste 20 ans.
Il repose au cimetière de la Chauvinière à Nantes.