Biographie de Louis Coquet
Louis, Marius,Coquet
Louis Coquet est né le 8 février 1910 aux Sables d’Olonne (Vendée).
Parents : Clet et Marianne Le Moan.
Marié à Valentine Jacq, le 30 mai 1936.
Un fils : Jean-Paul.
Dès le début de la guerre, réfugié venant de Douarnenez, où il s’est marié, il s’installe avec son épouse et sa belle-mère à Saint-Nazaire où il exerce la profession de photographe. Toute la famille est alors contrainte de se réfugier à Saint-Brévin-les-Pins…
Très tôt, Louis Coquet s’engage dans la Résistance, notamment au Front National. Durant toute l’année 1941, il distribue des tracts, des journaux anti-allemands. Il participe également à des actions de sabotage : destruction de camions allemands, attentat contre le garage Ricaud de Saint-Brévin-les-Pins réquisitionné par les autorités allemandes, attentat contre deux motocyclistes allemands.
Suite à une dénonciation, le 11 août 1943, il est arrêté à son domicile par la Police française et le SPAC (Service de Police Anti Communiste) pour menées communistes.
Son fils, Jean-Paul Coquet, a écrit le 4 février 2002 : « …J’étais présent avec ma mère lorsqu’il a été arrêté. J’avais à peine cinq ans. Ils étaient quatre de la Milice. Deux étaient restés dans la voiture. Ils ont demandé mon père en disant à ma mère qu’ils avaient des questions à lui poser. Une fois dans la voiture, mon père a levé les bras pour montrer qu’il avait des menottes aux poignets ». Ce même jour, trois autres membres du groupe ont été arrêtés : Robert Albert, André Constantin et Raymond Chalopin. « Ils ont passé la première nuit dans une maison de Saint-Brévin-les-Pins où ils ont été interrogés. Le lendemain, 12 août, ils ont été conduits à Nantes… »
A la prison La Fayette de Nantes, puis à l’hôtel Charette, siège de la police allemande, tous les quatre sont interrogés sous la torture. Le 14 octobre 1943, pour activités terroristes et en tant que Francs-Tireurs, ils sont présentés devant le tribunal militaire allemand. Louis Coquet et Robert Albert sont condamnés à mort tandis que André Constantin et Raymond Chalopin sont condamnés à la déportation (tous deux sont déportés à Buchenwald dont seul Raymond Chalopin reviendra).
Avec André Albert, Louis Coquet est incarcéré à la prison du Pré-Pigeon à Angers dans l’attente de son exécution. Sur le mur de la cellule n°14, il grave « Jean-Paul Coquet », les prénom et nom de son fils. Son recours en grâce ayant été refusé, Louis Coquet est fusillé à Belle-Beille le 27 octobre 1943 à 8 heures avec sept compagnons du même groupe.
Louis Coquet a reçu, à titre posthume, la médaille militaire, la croix de guerre avec palmes et la médaille de la Résistance.